L’autoconsommation photovoltaïque consiste à produire soi-même sa propre électricité à partir de l’énergie solaire. Elle est écoresponsable, favorise les économies sur vos factures et vous rend moins dépendant du réseau électrique. Ci-dessous les directives à suivre pour consommer votre propre énergie solaire.

De quelle installation avez-vous besoin ?

Pour produire l’énergie solaire nécessaire à votre propre consommation, l’installation comprend :

• des panneaux solaires pour capter les rayons ;
• un onduleur transformant les rayons en énergie électrique ;
• et un compteur afin de distribuer l’électricité aux appareils.

Pour une installation de qualité, il est recommandé de solliciter un professionnel plutôt que de le faire soi-même. Vous n’aurez pas de mal à trouver un professionnel pour plus d’informations.

Qu’advient-il du surplus d’énergie solaire produite ?

Lorsque l’énergie solaire produite excède celle que consomment vos appareils, le surplus doit être récupéré au risque d’être perdu. Le système de récupération peut prendre deux formes.

La revente du surplus

Ici, le surplus généré est revendu au réseau EDF afin d’être exploité par d’autres utilisateurs. Pour cela, vous devez signer un contrat d’Obligation d’Achat. Ce choix a l’avantage de vous offrir une source de revenus supplémentaire.

Le système de stockage

Si vos panneaux solaires ne sont pas raccordés au réseau, vous avez besoin d’un dispositif de stockage pour emmagasiner le surplus. Ce système doit être régulièrement entretenu. Pour cela, il est toujours préférable de contacter un professionnel.

Comment maximiser l’efficacité de son autoconsommation ?

Deux actions s’imposent pour atteindre cet objectif : un bon dimensionnement de l’installation et le changement des habitudes de consommation.

Le dimensionnement

Le dimensionnement de l’équipement solaire concerne sa puissance qui s’exprime en kWc (kilowatt-crête). Son objectif, favoriser une production optimale pour votre consommation en électricité. À noter que pour les installations domestiques, la puissance autorisée se limite à 9 kWc. Toutefois, il est plus intéressant de ne pas dépasser les 3 kWc. Premièrement, au-delà de ce chiffre, la TVA passe de 10 à 20 %. De plus, la prime à l’autoconsommation solaire de l’État est également moins avantageuse au-dessus de 3 kWc. Enfin, la surface de toiture à utiliser et l’investissement sont beaucoup plus importants pour une puissance supérieure à 3 kWc.

La modification des habitudes

Pour économiser jusqu’à 50 % (voire plus) sur vos factures, les besoins et la production doivent être coordonnés. Par exemple, vous pouvez mettre en marche un maximum d’appareils en journée puisque c’est là que l’énergie est produite. Mais pour plus de précision, il existe des logiciels de gestion permettant de placer les consommations aux meilleurs moments de la journée.